Il s’agit de la traversée de l’Eurasie (Europe-Asie) d’Ouest en Est, de Dijon à Pékin, en vélo. Sur une carte du monde, posez votre règle, tracez un trait de Dijon à Pékin et vous verrez se dessiner un itinéraire de quelques dizaines de centimètres, ou plutôt d’environ 10.000 km.
Etape 1 : l’Europe
Pour traverser l’Europe j’emprunterai un itinéraire connu : l’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire qui est l’une des 14 routes du réseau EuroVelo. Entre fleuves et chateaux, elle traverse l’Europe en passant notamment par l’Est de la France, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Croatie, la Serbie. Je la quittterai pour rejoindre la Bulgarie. Une rotation de compas vers le sud permettra de contourner la mer noire par la Turquie et notamment Istanbul, la porte de l’Orient.
Etape 2 : le moyen orient – asie
En Turquie je me rendrai en Cappadoce pour en apprécier les habitats troglodytes, puis en Géorgie et en Azerbaidjan d’où je traverserai la mer Caspienne en bateau pour rejoindre les steppes du Kazakhstan. Viendra ensuite l’Ouzbékistan avec son désert et sa belle Samarcande «trésor architectural du pays et joyau de l’art islamique». Au regard de mon état de forme, j’emprunterai peut être la fameuse Pamir Highway, deuxième route la plus haute du monde, au Tadjikistan. Mon chemin continuera quoi qu’il arrive par le Kirghizistan, avec ses vallées verdoyantes, ses montagnes, son peuple semi-nomade et ses yourtes. Il me faudra repasser par le Kazakhstan pour entrer en Chine.
Etape 3 : la Chine
Arrivera la Chine. Son visa est difficile à obtenir pour les voyageurs à vélo. Si tout se passe bien, visa d’un mois en poche, ma traversée de la Chine se fera à vélo et en train. Passage incontournable par Xi’an et son armée de soldats enterrés, puis direction Pékin pour arriver place Tiananmen. Mon tour d’Islande s’était conclu par le marathon de Reykjavic. Je tenterai d’arriver à temps pour celui de Pékin. Une nouvelle épine à extraire car la date du marathon de Pékin est annoncée peu de temps à l’avance. Habituellement mi septembre, le marathon de Pékin pourrait avoir lieu en octobre d’après des sources proches.
LUTTE CONTRE LE CANCER
Une collecte de fonds sur www.cgfl.fr lancée le jour du départ
En hommage à ma mère partie en avril 2018 après une année de combat contre un cancer du poumon savoir n’avoir jamais fumé, le dimanche 3 mars marquera aussi le lancement d’une collecte de fonds sur www.cgfl.fr au profit d’un projet de recherche porté par le Centre de lutte contre le cancer Georges-François Leclerc (CGFL). 1 euro le km, avec l’ambition que le montant des dons m’accompagne aussi loin que possible.
Programme de recherche soutenu : Al Capone
La collecte sera destinée au projet Al Capone (AnaLyse des CAncers du POumon par NExt generation sequencing), dont le CGFL est promoteur, a été initié en 2014 et inclut 165 patients atteints de cancers du poumon. Décliné en deux phases, cet essai implique l’analyse de l’ADN tumoral circulant à partir d’un prélèvement sanguin.
Les potentiels bénéfices à tirer de cette analyse en matière de recherche sont nombreux. Comment optimiser l’adaptabilité du traitement pour chaque patient ? Pourquoi des patients avec un même diagnostic répondent-ils différemment aux traitements ? Pourquoi certaines tumeurs laissent-elles trace de leur ADN dans le sang et d’autres non ?
Autant de questions pour lesquelles l’ADN circulant pourrait être source de réponses, pour une médecine de plus en plus personnalisée. A ce jour, ces analyses sont en attente de financement car très coûteuses.
[Coût pour une analyse : 2 500 €]